Ars Magica Constantinople
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% sur les sacs à dos pour ordinateur portable Urban Factory ...
19.99 € 39.99 €
Voir le deal

Aller en bas
Archon
Archon
Admin
Messages : 7456
Date d'inscription : 24/09/2019
Age : 49
Localisation : France
https://ars-constantinople.forumactif.com

[Tribunal de 1221] Soirée 2 - Le débat philosophique Empty [Tribunal de 1221] Soirée 2 - Le débat philosophique

Lun 17 Avr - 10:43
Archives de 1214 : Inaction et le non-vouloir
Introduction : Cette croyance est basée sur la conviction selon laquelle chaque réalité de l'univers a sa propre dynamique et qu'il ne faut pas interférer dans cette dynamique. L'inaction est l'une des clés des philosophies orientales, car, selon ces philosophies, ce qui doit arriver arrivera.


***

Il revient à Chiron d’ouvrir le débat et proposer le sujet. Le malin a-t-il un objectif clairement défini ?

Doukas
(Archon) est le premier à prendre la parole :

Doukas de Jerbiton :

      Il revient sur les quatre domaines (magique, féérique, divin, infernal), d’un équilibre de l’univers qui tourne autour. Un parlant d'objectif, il faut remettre le démon dans le contexte, parler de démonologie. La démonologie est un terme désignant l'étude des démons ou les croyances liées aux démons. Si le divin doit servir dieu, à l’opposé le malin doit servir le mal. Le malin est censé pouvoir influencer les esprits des humains. Son pouvoir repose sur les sept péchés capitaux, et il doit en assurer le développement, afin de gagner en puissance. Dans la mythologie mésopotamienne, Les créatures démoniaques, agents ou simples vecteurs du Mal ont souvent été créés par les dieux, voire sont issus d'eux, en particulier du couple An (Le Ciel) et Ki (la Terre), ce qui souligne leur proximité avec les forces élémentaires. Tous les démons voient leur pouvoir néfastes particulièrement renforcés dans les lieux et les moments les moins bien contrôlés par l'homme : désert, ruines, endroits obscurs en général. Dans la culture grecque populaire, le démon (daimon) désignait une sorte de génie ambivalent, un être doué de pouvoirs surnaturels, capricieux et imprévisible, présent en des lieux étranges à des moments particuliers et à l'œuvre dans les évènements effrayants de la nature et de la vie humaine, mais susceptibles d'être apaisés, contrôlés par des moyens magiques. La plupart des philosophes antiques évoquent les démons, sans pour autant leur attribuer des objectifs clairs et précis, tant ils sont imprévisibles.

***


Théodoret
de Criamon (Xynilites), fait une intervention courte :

     Le premier procédé du démon, c'est de jeter un doute sur la réalité de la loi divine, et donc sur la réalité elle-même et ses structures. La plus belle ruse du diable est de nous persuader qu’il n’existe pas.

***

Akir Al Kalou (Chef Al-Arama) :

     Comprenons maintenant que le diable ne pourrait rien sans notre liberté. Car c’est par nous seulement qu’il agit dans le monde, et c’est en provoquant l’abus de notre liberté qu’il agit en nous et nous lie. Si Ève n’avait pas été libre de manger cette pomme interdite, Ève n’aurait pu pécher, ni Adam après elle.Ainsi la gloire de l’homme étant sa liberté, il est clair que c’est en ce point que le Malin devait atteindre notre orgueil et s’insérer dans nos défenses les plus secrètes. La parole nous étant donnée pour répondre à la vérité, et pour l’étendre et confirmer par la vertu du témoignage, il est clair que la grande ambition satanique devait être de s’emparer de la parole dans notre bouche, pour altérer le témoignage dans sa source. Et c’est pourquoi la Bible dit, énergiquement, que lorsque nous mentons, c’est le diable lui-même qui « tire sa langue dans notre langue ».

***

Elkarte
de Tytalus (Cheffe de la Rose des Vents) :

     En vérité, le diable n’est pas dangereux là où il se montre et nous fait peur, mais là seulement où nous ne savons pas le voir. Certes, le péché étant devenu notre seconde nature, il peut sembler qu’il agit de soi-même et sans Auteur, en vertu d’une espèce d’inertie ou de force de l’habitude. Une coutume du mal nous habite, que l’on pourrait nommer le péché habituel, ou presque le péché normal. C’est notre propension toute mécanique à violer les dix commandements, c’est-à-dire à commettre des péchés, qui n’ont rien de très mystérieux et sont exactement catalogués : lâchetés et mensonges, actes d’orgueil ou d’égoïsme, vols, trahisons et méchancetés de toute espèce. Il est possible que le diable en personne ne se dérange pas pour si peu. Comme un observateur avisé, se réservant pour les grandes catastrophes de la politique vulgaire. Voici cependant où l’on verra percer le bout de son oreille pointue : c’est au moment précis où le péché n’est plus reconnu pour tel et veut se justifier. Bref, son but, est au final de mettre bas notre structure sociétale, car elle repose avant tout sur la religion et l’église.

***

Chiron et Librarius interviennent pour proposer une autre vision.....

S'en suit des digressions (l’équilibre entre les domaines, le féérique est-il par nature l'allié du mal, le divin reste-t-il indispensable pour combattre le malin, etc...), des débats animés, mais respectueux entre les mages.

_________________
La malchance est une circonstance atténuante que la vie donne aux ratés
Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum