[Printemps / Eté 1222] La ville en fête

Au printemps 1222, la ville est en effervescence.

En effet, il est placardé dans tout la ville, que la Basilique Sainte-Sophie, va prendre ses habits de lumière, dans la cadre du couronnement de Robert de Courtenay prévu pour la fin mars.  Il sera sacré empereur latin de Constantinople.

Tous les ordres religieux et militaires seront présents.

Il succède à Pierre II de Courtenay (son père), mort en captivité en 1220 (prisonnier par le Despote d'Epire, depuis 1219)  et qui n'a jamais pu être sacré officiellement. La régence a été assuré par son épouse Yolande de Hainaut.

Rappel : sur les trois dernières saisons de 1221, des messes ont été réalisées de façon régulières en l'honneur de tous les morts de la ville depuis 1204. Au début du printemps 1222, les esprits de la ville ont disparus, l'église s'est attribuée tout le mérite de cette réussite, et la majorité des auras divines de la ville ont augmentées. A priori cela a du emmerder le démon niché dans la Basilique de Sainte-Sophie.

Trois semaines avant le sacre, Yolande de Hainaut meurt. Son corps est rapatrié en France, où l'attend une grande cérémonie en Maison de Flandres, en présence de Philippe II dit « Auguste », Roi de France.

Pour ma part je pense m'y rendre en tant que Philon Hypomnès (Membre éminent de la faculté de Constantinople).

Ce sera l'occasion de voir ce qu'il se passe et surtout de voir qui fait quoi.

Deux moines s'y rendront : Augustus et moi-même.

La Basilique Saint-Sophie est habillée de ses habits de lumières.

Vous pouvez y apercevoir Dorcain de Verditius, Tammy de Bonisagus et Pétros de Jerbiton.

De larges et hautes tentures couvrent les murs du lieu, aux différentes armoiries, à priori, celles des grandes familles de la ville, et celles des familles latines installées depuis 1204.

La basilique est remplie, avec aux premiers rangs, les connétables et grands du royaume. Sur les travées latérales, les ordres monastiques et militaires, avec de grands drapeaux.

Au fond se trouve le bas-peuple, composé de marchands, d'artisans, les pauvres et les indigents restants sur le parvis.

Devant l'autel, se tient un habit d'homme de foi et de la loi de dieu, le patriarche Latin de Constantinople, Matthieu de Constantinople, une homme d'une quarantaine d'années, totalement chauve.  Il est est entouré d'une dizaine de serviteurs de l'église.

Robert de Courtenay , accompagné à priori par des membres de sa famille,  remonte le parvis, puis l'allée centrale de la basilique. C'est un homme d'une vingtaine d'année, portant des habits épais, riches, voyants, avec de nombreux reflets argentés et dorés. Le silence se fait à son entrée.

Alors qu'il se présente devant le patriarche, sa garde rapprochée se positionne en demi cercle derrière les hommes d'église.

Après une courte salutation de la tête entre le patriarche et le futur empereur, ce dernier s'installe sur un trône en bois face à l'assemblée.  le patriarche reste devant lui, débout.

Commence alors la cérémonie religieuse, où l'empereur reconnaît avoir ce titre de la part de Dieu et uniquement de Dieu.

Un homme d'église apporte le skaramangion  , toge de soie, richement brodée.
Robert de Courtenay ,  l'enfile et ainsi le patriarche le déclare défenseur de tous les grecs.

S'en suit des chants de louanges à Dieu, Robert et sa famille.

Le patriarche appose ensuite sur le front de Robert, l'huile consacrée et déclare qu’officiellement Robert, comme empereur latin de Constantinople. Le patriarche rappelle que l'huile signifie la plénitude des dons que l'Esprit Saint procure. Cela lui procure la grâce de combattre le mal, de servir Dieu, de gouverner avec sagesse le peuple des pénitents. Le patriarche retourne vers l'autel.

Un de ses homme, qui était derrière les hommes d'église, approche de l’empereur , le pas martial et solennel, une épée à la main, dans son fourreau.  il pose un genoux à terre, et la tête baissée, tend l'épée. Robert la prends, se lève et la met à sa taille.

Des acclamations proviennent des travées de la part des ordres militaires monastiques.  Robert invite l'homme à se relever et le prend par les deux mains (salut très respectueux chez les grecs). L'empereur se rassoit et l'homme rejoint les autres.

Pendant cette cérémonie, des croisés, ont apportés, sous un coussin de velours, la couronne, brillante, serties de nombreuses pierres précieuse.

Pour enfin clôturer la cérémonie religieuse, le patriarche pose cette couronne sur la tête de Robert, un acte accompagné de chants religieux.  

La foule acclame le nouvel empereur et une procession se met en place.

En tête, les templiers, suivi de Robert, sa famille, entourée d'une vingtaine de chevaliers teutoniques, puis les connétables, les artisans, les marchands et en fin de cortège, l'ordre des Hospitaliers. A la sortie de la basilique, sur le parvis, la foule acclame encore plus l'empereur, et suivant le procession, tous se dirigent vers l’hippodrome.

[HRP]Personne n'a été tenté de lancé un petit sort d'illumination sur la couronne ? Quel dommage ![/HRP]

Chiron a écrit:[HRP]Personne n'a été tenté de lancé un petit sort d'illumination sur la couronne ? Quel dommage ![/HRP]

Pas Chiron en tout cas, et Acrysius ne pratique pas la magie.

[HRP]J'aurais bien aimé voir une apparition de ce fameux ange de l'autre fois...

Et oui il faut absolument que je mette à la magie ^^ [HRP]

Acrysius sourit à la vue d'autant de débauche de pompe et d'hypocrisie. J'irai saluer les Mages, artisans et clients réguliers de l'Elyséum.
Pas de magie hermétique pour autant mais un petit scan païen des familles pour voir la variations des auras interne à l'édifice si cela est possible.

Les trois autres mages présents accueillent avec bienveillance Acrysius.

Les auras de la basiliques ont bien augmentées. Désormais l'autel tutoie une force entre 7 et 8.

Pour les familles païennes, il y a bien trop de monde, pour déceler quoique que ce soit.

Les familles païennes ? de quoi s'agit-il donc ? Quand j'ai dit scan des familles, c'était une expression hein

Acrysius a écrit:Les familles païennes ? de quoi s'agit-il donc ? Quand j'ai dit scan des familles, c'était une expression hein

Autant pour moi, un scan "païen" des gens présents...

Pour l'occasion, Librarius était plutôt resté en extérieur.
Il avait l'apparence d'un bossu, des oripeaux miteux et l'attitude des plus piteuses.
Et tendais la main tel un mendiant au personnes passant a proximité.
Mais sans grande instance...
Librarius ce moquait de ce qui pouvait ce passer au premier rang.
Il avait plutôt tendance a vouloir être dans les coulisses tout en restant discret.

Et donc le bossu, peut observer cette procession, se diriger vers l’hippodrome.

Eh bien suivons donc cette procession et au passage je dépose une tartelette dans la main de ce pauvre bossu...

Bien entendu suivons donc mais je reste avec les membres de l'université

C'est bien une marré humaine qui accompagne le nouvel empereur au cœur de l’hippodrome.

Les gens s'installent dans les travées (places assises) et ce sont des milliers de personnes qui acclament l'empereur, au cœur du lieu, juste à côté de la colonne aux serpents, entouré des siens.

Les templiers assurent le maintien de l'ordre aux différentes entrées, les hospitaliers distribuent du pain à l'assemblée et les chevaliers teutoniques, sont en cercle autour de l'empereur.

La présence des ordres religieux l'est-elle à la demande de l'empereur ou semble-t-il contraint de faire avec ?

Les ordres religieux semblent s’imbriquer naturellement dans tout ce cérémoniel.

Archon a écrit:Les ordres religieux semblent s’imbriquer naturellement dans tout ce cérémoniel.

[HRP]Cette phrase pourrait être interprétée d'une certaine façon par Librarius non ? [HRP]

Sauf actions spécifiques de votre part, l'événement se clôture, les habitants de la ville quitte l'hippodrome dans le calme.

Le nouvel empereur quitte les lieux, accompagné des croisés.